A la suite de notre précédent article, rappelons que d’un point de vue ostéopathique, on peut décrire chaque Merveilleux Vaisseau avec les attributs suivants.
1. Un point d’ouverture servant à la fois au diagnostic (point de contrôle) et au traitement (point de commande).
2. Un point complémentaire, couplé au précédent, pour renforcer son action.
3. Un trajet principal avec des branches secondaires.
4. Des points clés à investiguer, car susceptibles de présenter des lésions ostéopathique sur le trajet du MV.
5. Des signes d’appel, symptômes le plus souvent rencontrés en cas de dysfonction.
6. Un morphotype particulier, révélateur d’un MV dominant[1], dans la mesure où l’on retrouve toujours le même couple de points au fil du temps.
Nous présentons ici une étude anatomique et clinique des Merveilleux Vaisseaux qui régulent le système parasympathique (MV2).
[1] Nous sommes bien conscients que ce concept de morphotype reste discutable et demanderait une véritable étude. Il nous sert ici de « caricature pédagogique » pour illustrer la dominance d’un MV. L’observation du morphotype d’un patient demande de la nuance et ne doit pas être considérée comme un élément essentiel du diagnostic. Le profil psychologique (tempérament et caractère) que l’on peut attribuer à chacun des MV mériterait aussi d’être présenté mais nous sortons là du cadre limité de ce chapitre.