LE LIEN MÉCANIQUE OSTÉOPATHIQUE ANIMALIER

Concept Publié le 15 mai 2021

L’Ostéopathie repose et répond à des principes bien définis, basés sur une approche holistique, scientifique et cartésienne. Elle a sa place dans la société humaine et animalière. L’ostéopathie ne se substitue à rien, elle existe, prospère, elle est même devenue de plus en plus incontournable.

La philosophie et les principes du Lien Mécanique Ostéopathique Animalier (LMOA) reposent sur une vision holistique, mettant l’animal dans un contexte global, total, écologique. Nous l’abordons d’une manière systémique. L’animal fait partie du monde dans lequel nous évoluons, c’est un des maillons de la chaine.

De l’homme à l’animal

Les principes du LMO qui ont fait leurs preuves depuis environs 50 ans chez l’homme sont remarquablement transposables à l’animal.

L’approche animalière que nous présentons dans cet article prend ses références et ses fondements dans le contexte du Lien Mécanique Ostéopathique : les tests en tension, la balance inhibitrice et le traitement par recoil. Nous exposerons ici les phénomènes physiologiques que nous avons découverts, mis en pratique chez l’être humain[1] et que nous enseignons depuis des décennies en France et à l’étranger.

Le Lien Mécanique Ostéopathique Animalier (LMOA) concerne essentiellement les équidés et les autres quadrupèdes (chiens, chats, vaches, moutons, etc.). Les uns et les autres sont abordés de la même façon, selon les mêmes concepts mais avec des différences dues essentiellement à leur anatomie, leur taille ou leur poids.

La plus grande attention sera nécessaire pour aborder les soins animaliers. La fermeté ne dépassera jamais la moindre violence. L’animal mérite, pour ce qu’il nous apporte, le plus grand respect. Nous avons commencé à nous occuper d’animaux il y a déjà une trentaine d’années. Au début c’était un peu par défi que nous acceptions de les prendre en charge, surtout les chiens. Très vite nous avons compris que l’Ostéopathie avait un rôle important à jouer en Médecine animalière.

L’Ostéopathie nécessite une recherche, un approfondissement constant, c’est une science, une philosophie dont les principes répondent à une logique, un sens aigu du savoir scientifique, de l’observation que ce soit en Médecine humaine ou animalière.

Pour pratiquer la Médecine Animalière, il faut raisonner clairement et judicieusement. Ce n’est pas l’animal qui vous montrera avec son doigt là où il a mal, où est le problème. Les observations du maître de l’animal peuvent nous orienter mais c’est essentiellement l’examen clinique qui sera déterminant. L’imagerie médicale ou les examens complémentaires sont aujourd’hui comme chez l’humain un outil supplémentaire objectivant notre travail ostéopathique.

De plus en plus, des personnes nous contactent pour traiter leurs animaux, surtout des chevaux des chiens, parfois des chats, des chèvres ou même des vaches. Il n’y a pas d’exclusion pour la prise en charge ostéopathique d’un animal, sauf en cas de danger. Au cours des années, nous avons constaté  une nette augmentation des demandes. Cela ne correspond pas à une mode passagère mais à un réel besoin. L’Ostéopathie comble les espaces et les vides que la médecine classique n’arrive pas à assumer, c’est aussi un libre choix des personnes pour une autre alternative.

 

[1] Voir article Lien Mécanique Ostéopathique : les fondements.

Le LMO et les animaux

Les 3 principes fondamentaux du LMO seront notre référence pour la prise en charge du traitement ostéopathique des animaux.

1. Les tests en tension (en pression ou en traction) ne nécessitent aucun mouvement d’amplitude ce qui facilite leurs applications chez les grands animaux pas toujours enclins à se laisser examiner et difficiles à mouvoir.

2. La balance inhibitrice, procédé physique qui permet la hiérarchisation fiable et constante des lésions.

3. Le recoil, traitement spécifique qui s’adresse sans exception à toutes les lésions ostéopathiques chez les animaux grands ou petits.

Ces 3 principes fondamentaux du Lien que nous avons découverts puis développés, complétés et renforcés avec Eric, nous les présentons maintenant dans leur totalité, dans leur globalité, en Ostéopathie humaine et animalière.

 

Nous avons pu surmonter bon nombre de difficultés rencontrées, en nous adaptant et en usant de quelques astuces et subtilités. La majorité des structures sont d’une approche relativement aisée, comme la colonne vertébrale, les membres ou les artères. Tous les problèmes ne sont pas pour autant complètement résolus, notamment au niveau des organes du thorax et de l’abdomen dont l’accès est plus difficile. Nous nous employons à combler ces lacunes par l’étude et l’investigation de tous les champs possibles.

Le cheval

Chez le cheval, les races sont nombreuses et orientent l’équidé vers un travail donné (concours de sauts d’obstacles, dressage, randonnée, complet, trait, etc). Ce travail demandera des sollicitations différentes du corps de l’animal. Quel que soit le cas, nous appliquons les mêmes lois, les mêmes règles tout en nous adaptant aux caractéristiques physiques et/ou comportemental de chaque animal.

IL N’Y A PAS DE SCHEMA TYPE, NI DE TRAITEMENT TYPE, MAIS UNE SYSTEMATIQUE D’APPROCHE.

 

L’approche clinique du cheval.

Nous prendrons en compte les informations sur les habitudes, les territoires ou localisations des souffrances éventuelles, des troubles viscéro-organiques, du comportement ou des humeurs de l’animal. Il nous sera indiqué les traitements, les antécédents, les habitudes alimentaires. Nous approfondirons notre interrogatoire à notre convenance.

Les premières observations se feront sur la déambulation de l’animal. L’harmonie des mouvements observée sur les antérieurs et les postérieurs sera notée, ainsi que la reptation de la colonne vertébrale, le balancement du thorax, l’élévation alternée des sacro-iliaques au pas et au trot, de façon rectiligne et en cercle afin d’élargir les sources d’informations. Nous ne pouvons pas détailler ici ce qui fait le propre de la formation pratique que nous dispensons[1]. De même, une observation originale, les résistances statiques isométriques de l’animal, fera l’objet d’une étude à part.

 

Le rythme des traitements.

Chaque cas est particulier mais nous pouvons dire que, le plus souvent, un seul traitement s’avère suffisant pour venir à bout d’une symptomatologie, même complexe. Dans certaines conditions, 1 ou 2 séances supplémentaires seront utiles. Les consultations seront espacées de 3 à 6 semaines. En cas d’échec, au bout de 3 séances, nous cessons le traitement et envoyons l’animal consulter un confrère d’une autre spécialité. L’Ostéopathie a bien sur ses possibilités, mais aussi ses limites.

Par la suite, l’idéal est de voir l’animal 1 ou 2 fois par an pour gérer et entretenir les acquis, « freiner » l’inéluctable, le vieillissement. C’est incontestablement la formule la plus logique et la plus efficace pour le plus grand bien de l’animal. « Traiter quand tout va bien », c’est entretenir les acquis et faire de la véritable médecine préventive.

D’une façon quasi systématique, l’examen se fera sur l’ensemble des structures de l’animal. Tout fonctionne en synergie et s’influence mutuellement, c’est la vision holistique du LMO que nous enseignons, démontrons et ignitions depuis plus de 50 ans.

 

[1] Concernant la formation LMOA, voir le site lmosteo.

Le chien

Traiter un chien ne présente pas de grandes difficultés. Comme toujours, il faut savoir « composer » avec l’animal, ne pas se faire mordre, ni griffer. Les problématiques sont nombreuses, les plus fréquentes les troubles et douleurs de la colonne vertébrale, lumbagos surtout, les affections discales qui peuvent dégénérer en troubles de l’appareil locomoteur entrainant parfois des manifestations neurologiques. Les autres troubles sont d’ordre rhumatologique périphérique, du type arthrite ou arthrose, surtout des membres postérieurs, du genou en particulier, les lésions des ligaments croisés avec ruptures sont fréquentes et répondent bien à l’Ostéopathie.

Certains troubles viscéraux comme les vomissements, la constipation ou la diarrhée, les troubles pulmonaires, la toux, réagissent aussi particulièrement bien. Un traitement général aura une influence somatique et comportementale très bénéfique; pratiqué régulièrement une ou deux fois par an, il permettra de gérer la santé et le vieillissement harmonieux de l’animal.

Les six unités fonctionnelles de l’animal

Dans le respect du concept et de la philosophie du Lien, l’examen Ostéopathique est pratiqué sur l’ensemble du corps de l’animal. C’est un principe qui nous permet d’être en accord avec les règles et les lois sur lesquels nous nous appuyons : l’unité fonctionnelle du corps, l’interrelation des systèmes entre eux et la continuité des fascias.

LE SYMPTOME N’EST RIEN en médecine fonctionnelle, LE TERRAIN EST TOUT. Il est primordial de chercher la raison des manifestations (le terrain), tout en tenant compte de la symptomatologie.

 

Nous avons déterminé chez le cheval (et les autres quadrupèdes), 6 unités fonctionnelles (UF), représentant la totalité du corps que nous avons à examiner. Une UF se particularise par des éléments anatomiques ou physiologiques semblables ou se rapprochant et ayant des caractéristiques communes. Par exemple, UF de la colonne vertébrale, UF des membres périphériques, UF des viscères, UF du crâne, etc.

Nous devons passer systématiquement en revue ces six UF lors de l’examen clinique palpatoire. Ce protocole type est indispensable pour la bonne organisation de notre travail, afin de ne pas passer en dehors ou à côté d’un élément qui s’avérerait déterminant.  Parfois, une UF n’est que partiellement accessible lorsque l’animal bouge ou se dérobe parce que quelque chose lui fait peur. Dans ce cas,  il ne faut pas trop insister pour ne pas rentrer en conflit avec lui mais passer ailleurs et réessayer un peu plus tard.  Plus on se rapprochera de l’examen  complet,  les 6 UF, plus profond sera le traitement, sa couverture, sa puissance, sa durabilité.

 

Les 6 UF sont ici décrites et placées dans un ordre privilégié[1].

 

1/ La peau.

2/ L’axe occipito vertébro-pelvien et le thorax.

3/ Les membres.

4/ Le crâne.

5/ Les viscères

6/ Les artères et les nerfs périphériques.

 

Unité Fonctionnelle I, La Peau

La peau un organe sensoriel, protecteur, immunitaire, réparateur. Elle est porteuse de nombreuses lésions et pathologies. Cette UF comporte les sabots qui appartiennent aux phanères[2]. Nous aborderons les sabots avec toujours la plus grande attention car les lésions sont fréquentes et ont une forte incidence sur le comportement du cheval. La peau dans son ensemble joue un rôle particulièrement intéressant dans la lésion totale, elle est souvent « la lésion primaire ». Le cheval en particulier est sujet à des agressions traumatiques nombreuses ou des blessures externes comme celles occasionnées par la selle.

 

Unité Fonctionnelle II, L’Axe Occipito Vertébro Pelvien, La Queue, Le Thorax

Nous regroupons ces structures dans la même UF. C’est sans conteste l’UF majeure chez le cheval[3]. Les tests se font uniquement en pression axiale sur chaque vertèbre, y compris les vertèbres sacrées, ainsi que les articulations costo-vertébrales, costo-corporéales, costo-sternales et le sternum. Les charnières sont souvent impliquées. Les vertèbres cervicales et lombaires présentent de nombreuses lésions qui, comme chez l’être humain, sont souvent secondaires car dépendantes soit de la lésion primaire soit d’une lésion des vertèbres du rachis dorsal[4]. Les lésions costales influencent le mouvement reptatoire de la colonne vertébrale, de l’ampliation thoracique, de l’état fonctionnel de son contenu. Au niveau cervical les lésions occiput et C1, sont fréquentes et nécessitent des interventions spécifiques.

Tout le long de l’axe vertébral, d’occiput au sacrum, nous devons particulièrement bien rechercher les lésions discales, très fréquentes, qui présentent une riche symptomatologie. Ces lésions peuvent affecter par compression la moelle épinière et la racine des nerfs et générer une fixation cutanée sur les dermatomes correspondants. La technique du Lien nous permet d’appréhender ce type de lésion avec précision et efficience.

Les tests sur les vertèbres sacrées sont individualisés, comme pour une vertèbre type : qui a valeur de modèle. Les troubles fonctionnels des articulations sacro iliaques nécessitent une attention particulière. Les vertèbres caudales (la queue) sont testées individuellement, l’une après l’autre.

 

Unité Fonctionnelle III, Les Membres

L’histoire du Lien a commencé dans les années 1970[5]. J’enseignai alors à l’École Européenne d’Ostéopathie de Maidstone en Angleterre, puis à la Faculté  de Médecine de PARIS XIII,  l’Ostéopathie périphérique. Je disais souvent à mes étudiants :  « Ne laissez pas l’Ostéopathie périphérique à la périphérie de l’Ostéopathie, elle mérite toute votre attention. »

C’est ainsi, que les 3 principes fondamentaux du LMO : les tests en tension, la balance inhibitrice, le recoil, y ont été mis en évidence. Pour cela, je me suis appuyé exclusivement sur le périphérique, qui a donc été le point de départ du LMO.

 

Comme pour le reste des U.F., nous devons évaluer globalement chaque membre, antérieur et postérieur. Nous procédons membre par membre en commençant par l’antérieur droit, le postérieur droit, le postérieur gauche et l’antérieur gauche.

Ces tests globaux s’exercent du haut vers le bas, en finissant avec le sabot. Une des originalités du LMO, c’est l’introduction de la recherche des lésions « intra-osseuses », des lignes de force, ainsi que des lésions métaphysaires (lignes épiphysaires). Ces structures osseuses, riches en fonctions et en lésions, sont incontournables chez l’être humain et par la même chez l’animal, le cheval en particulier.

 Le test global consiste à tester, par exemple, l’articulation de l’épaule, la gléno-humérale, en y mettant plusieurs composantes. Comme par exemple une traction longitudinale, à laquelle nous ajouterons une flexion ou une extension, une torsion.  La composante des 3 paramètres entrainera une sollicitation globale suffisante pour juger de la présence possible d’une lésion[6]. Ces tests globaux du périphérique nous permettent de faire ressortir les lésions essentielles, de gagner un temps précieux, de la fatigue et surtout de respecter le principe de la lésion totale : aucun territoire anatomique ne doit être négligé ou occulté.

Chez l’animal surtout le cheval, l’Ostéopathie périphérique a un rôle particulièrement important. Les chocs directs ou indirects sont fréquents, les membres antérieurs et postérieurs sont vulnérables. Nous aurons souvent à traiter une articulation, un os, en lésion primaire, secondaire ou tertiaire…

 

 

Unité Fonctionnelle IV, Le Crâne

Il est assez difficile à tester, il faut souvent s’y reprendre à plusieurs fois, l’animal a souvent tendance à se rebeller, à retirer sa tête. Nous examinerons les articulations temporo mandibulaires (ATM) qui présentent de nombreux problèmes influençant la digestion et le comportement. Les ATM sont la localisation de nombreux traumatismes, générant des blessures articulaires ou tissulaires divers. Les lignes de force de la tête osseuse, les sutures craniennes et aussi l’encéphale (le viscéral du crâne) sont l’objet d’un examen attentif.

 

Unité Fonctionnelle V, Les Viscères

Bien accessibles, la thyroïde, l’œsophage, le pharynx, larynx, sont l’objet de traumatismes entre autres, générant surtout des troubles respiratoires, parfois de la toux. Des problèmes de déglutition, grave chez le cheval.

Il est plus difficile d’appréhender les troubles fonctionnels des organes intra thoracique. Cependant, cela peut se faire en usant de quelques astuces palpatoires, grâce entre autres à la constante du relief anatomique viscéro-organique, moyen de repérage remarquable que nous avons mis en évidence d’abord sur l’homme et que nous avons appelé « les dépressions cutanées »,

Le cardia, l’estomac, le foie, sont des éléments anatomiques que nous maitrisons bien au niveau de la palpation et du traitement, sur lesquels une action thérapeutique est compatible et très efficace.

Nous pouvons également aborder les éléments de l’abdomen sous diaphragmatique droit et gauche et ainsi appréhender le transit délicat des équidés particulièrement sensibles aux coliques.

La difficulté à laquelle nous nous heurtons encore maintenant, c’est le système abdominal pelvien, zone sensible chez l’animal et plus particulièrement chez la jument ou son examen appelle à la prudence. La pratique et la recherche qui continuent, nous ouvre petit à petit le chemin de sa connaissance.

 

Unité Fonctionnelle VI, Les Artères et les Nerfs Périphériques

Comme chez l’être humain, nous apportons la plus grande attention à cette unité fonctionnelle qui doit être systématiquement intégrée dans la lésion totale. Parfois primaire, ces structures, sont souvent négligées par méconnaissance en ostéopathie humaine ou animale. Avec le LMO, nous avons été à partir des années 1990 les promoteurs d’une approche ostéopathique concernant les artères, puis, par la suite, les nerfs. Nous pouvons de nos jours nous référer plus intimement à l’axiome d’A.T. STILL, « la règle de l’artère est suprême »[7]

Il faut bien connaitre l’anatomie et la topographie des trajets vasculo-nerveux et utiliser les dépressions et les proéminences de la surface cutanée pour leur localisation. Quand cela nécessite un traitement, il est étonnant d’observer, sur la structure traitée et son environnement, une modification immédiate du tonus, de la trophicité et même de la coloration des tissus dans certaines régions. L’artère prend une dimension particulièrement importante chez l’animal, leurs instincts, leurs perceptions accrues, réactives et sensibles ainsi que leurs communications non verbales privilégient l’action du système nerveux autonome et les réactions secondaires de spasmes vasculaires.

Nous ne ferons pas la liste, qui de toute façon serait incomplète, de toutes les pathologies pouvant être initiées, directement ou indirectement, par une lésion ostéopathique vasculaire ou neurale. Il vous appartient de les imaginer…

 

 

Il est rare de ne pas trouver des lésions sur au moins une des 6 UF que nous avons à analyser. La lésion ostéopathique est le propre du vivant, n’ayons pas peur d’elle, dialoguons et conjuguons. La quantité et l’influence de ces lésions diminuent très vite avec le suivi ostéopathique, celui-ci accompagne l’amélioration de la symptomatologie que présente l’animal. «  C’est la somme des tensions ou lésions qui va créer ou participer à la symptomatologie ».

 

 

[1] En pratique, on peut aussi examiner toutes les UF de l’animal dans un ordre différent que celui ici présenté.

[2] On peut aussi intégrer les tests du sabot dans l’examen des membres (UF 3)

[3] Nous retrouvons la même importance de cette UF chez l’être humain.

[4] Que l’on peut considérer comme le véritable clavier de réglage de l’homéostasie.

[5] Voir article La petite histoire du Lien Mécanique ostéopathique par Paul Chauffour

[6] Que nous examinerons en détail uniquement en cas d’intervention thérapeutique.

[7] Ainsi que de nombreuses citations insistant sur l’importance du système vasculaire et du système nerveux dans le concept ostéopathique :  «  I think the law   of the freedom of the nutrient nervous system is equal if not superior in importance to the law of the free circulation of the blood. » A. T. Still, Osteopathy Research and Practice (1910) 

Conclusion

Notre protocole de soins ostéopathique chez l’animal est une transposition du LMO appliqué à l’homme. En retour, les résultats obtenus en ostéopathie animalière prouvent aussi d’une certaine façon l’efficacité de la méthode. Qui peut parler d’un effet placebo lorsque l’on voit un chien arriver en boitant et que, immédiatement après un simple recoil, l’animal se redresse et marche à nouveau normalement !?

Même après plus  de cinquante ans d’Ostéopathie humaine et animalière, on ne reste pas indifférent à la souffrance. Ceci nous pousse à chercher, à perfectionner nos connaissances fondamentales, intellectuelles ou techniques.

Socrate nous enseigne : « Cesser d’apprendre, c’est mourir ».

 

Paul Chauffour DO